Bourgelat, un manuscrit inédit. L’irrésistible ascension d’un écuyer

Bernard CLERC

Professeur honoraire des Écoles nationales vétérinaires
46 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94700 Maisons-Alfort
berclerc@yahoo.fr

Un nouveau manuscrit trouvé récemment, est l’objet de cette publication. Il contient des écrits de Bourgelat, sur l’équitation. Son examen prouve l’authenticité du document. La copie a été effectuée le plus probablement pendant la deuxième partie du XVIII e siècle, entre 1765 et 1779. Le choix des textes qui y sont présentés, exprime l’approche de Bourgelat qui se dissocie de l’enseignement de François Robichon de La Guérinière, maître écuyer célèbre, son contemporain et son aîné. Les textes qu’il contient datent, chronologiquement, pour le premier de 1748 et le dernier de 1760. Le premier texte dans le manuscrit est un grand mémoire qui étudie les allures du cheval sous l’angle de la mécanique équestre. Il fut présenté à l’Académie des Sciences en 1760. Le second texte est un corpus de la définition de 12 termes d’équitation suivis de commentaires. Des textes semblables furent écrits par Bourgelat pour l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Pour terminer, ce que nous appelons la troisième partie contient un échange épistolaire avec un maître éminent de l’équitation, Pierre Amable de La Pleignière. Ces textes ne sont pas inconnus parce qu’ils peuvent être trouvés en publications consultables. Ils témoignent en même temps de l’évolution et de l’innovation des écrits de Bourgelat depuis l’édition du Nouveau Newcastle en 1744. Ils montrent comment Claude Bourgelat évolue de l’équitation classique, comme celle de François de La Guérinière, à une connaissance de l’équitation et du cheval, plus scientifique, préparant par là même ses écrits ultérieurs en médecine vétérinaire.

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Ref. : Bull.soc.fr.hist.méd.sci.vét., 2015, 15 : 179-186