La justice d’ancien régime, une source inattendue de mention d’épizooties ovines. Quels enseignements en tirer en Haute-Provence (vers 1660-1789) ?

Éric FABRE
Maître de conférences à l’IUT d’Aix-Marseille Université site de Digne-les-Bains, Docteur en biologie-écologie. Habilité à diriger des recherches en Histoire moderne et contemporaine

Les sources manuscrites sont à privilégier pour approcher les épizooties de l’Ancien Régime en haute Provence, à l’inverse des textes réglementaires imprimés par l’administration, généraux et imprécis. La peste bovine de 1745-1746 est la seule contagion à avoir laissé des traces dans cette espèce.
La clavelée domine la pathologie ovine, dans un contexte de transhumance dont les modalités sont, au passage, précisées. Elle occasionne des contentieux entre propriétaires et conducteurs de troupeaux soupçonnés de manquement aux précautions prophylactiques ordinaires. Les expertises qui en ressortent documentent la composition des effectifs ovins selon les périodes de l’année. Les communautés gèrent elles-mêmes les contagions de clavelée sans intervention des autorités administratives.

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Référence : Bull.soc.fr.hist.méd.sci.vét., 2017, 17 : 7-20